Expérience numérique des employés et données sur la transformation des ressources humaines (RH) : Ce que les tendances en matière de talents signifient pour le Canada
Ce n’est un secret pour personne que l’emploi est à un niveau record au Canada. Tant de choses, en fait, que la principale préoccupation de la main-d’œuvre de la haute direction cette année est une pénurie de compétences, selon les données de l’étude sur les Tendances en talents de Mercer. Pourtant, malgré un faible chômage, les employés sont toujours désespérés. Selon une étude, les travailleurs canadiens subissent une « récession psychologique ». Le rapport suppose que l’anxiété économique et les changements dans le monde du travail stimulent l’humeur incertaine du public.
La perturbation est certainement à l’esprit. Plus des trois quarts (77 %) des cadres au Canada prévoient une perturbation importante au cours des trois prochaines années, ce qui est plus élevé que ce qui est prévu aux États-Unis et à l’échelle mondiale (65 % et 73 %, respectivement). Alors, quels autres résultats des Tendances en talents se sont démarqués pour le Canada?
Expérience numérique des employés – un retardateur numérique?
La perturbation numérique étant un défi actuel et croissant, la transformation est essentielle pour les organisations canadiennes. Alors, comment les entreprises se portent-elles sur ce pointage? Les perspectives autodéclarées sont sombres; seulement 2 % des entreprises se décrivent comme une organisation numérique, comparativement à 13 % à l’échelle mondiale.
Pourtant, les entreprises canadiennes semblent faire mieux que la moyenne en étant numériques à l’intérieur. Trente-huit pour cent des entreprises au Canada affirment qu’elles sont sur le point d’offrir aux employés une expérience entièrement numérique, comparativement à seulement 13 % à l’échelle mondiale. Mais avec seulement 66 % des équipes des RH disant qu’elles investissent dans la technologie pour améliorer l’expérience numérique des employés (contre 88 % à l’échelle mondiale et 83 % aux États-Unis), cela indique que les progrès ont peut-être bloqué et simplifié et amélioré ce que les gens ressentent au travail nécessite des efforts plus importants.
Dans le nouveau monde du travail, la conservation du contenu – unifiant toutes les communications par l’entremise de toutes les plateformes – est un rôle émergent pour beaucoup dans la fonction des RH.
Il y a une grande différence entre l’expérience des personnes prospères et non prospères au travail.
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8 fois plus susceptibles d’offrir des occasions de développer leurs compétences
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4 fois plus concentrés sur leur santé et leur bien-être
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12 fois plus susceptibles de les aider à atteindre leurs objectifs financiers
Possibilité d’amélioration : Les RH atteignent leur objectif.
Pour s’assurer que l’agenda humain demeure au cœur du changement, les RH ont besoin d’un siège permanent à la table de rédaction de la transformation. Les dirigeants des RH partout dans le monde souffrent d’être un invité en retard, mais surtout au Canada. Seulement 32 % des dirigeants canadiens des RH participent à la génération d’idées de projets de changement majeurs, comparativement à 41 % à l’échelle mondiale.
La transformation de l’entreprise ne sera pas un succès sans son personnel, et donc les RH, qui favoriseront le changement dès le départ. Notre étude révèle que les dirigeants des RH au Canada sont préoccupés par la perturbation numérique à venir et par la façon de financer la transformation, mais avec un meilleur alignement entre les RH et la haute direction, les organisations seront en mesure de répondre aux nouvelles demandes de l’avenir du travail.