Réponse de Mercer – Trousse fédérale de sauvetage contre le coronavirus 

Le mercredi 18 mars, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé un soutien direct de 27 milliards de dollars aux travailleurs et aux entreprises canadiens, ainsi que 55 milliards de dollars pour soutenir les besoins immédiats en liquidités des entreprises. La loi a été adoptée par la Chambre des communes le 24 mars, par le Sénat et a reçu la sanction royale le 25 mars.

Au total, ces mesures comprennent 82 milliards de dollars en soutien – 3 % du PIB du Canada – pour maintenir le Canada à flot pendant que le gouvernement met en œuvre des mesures pour faire face à la COVID-19, ou le « coronavirus ».

Votre entreprise ressent probablement déjà les effets du coronavirus. Pour assurer la santé au travail, vous pourriez mettre en œuvre un plan de travail à distance ou tenir compte de l’augmentation de l’absentéisme et de la réduction de la productivité lorsque les employés s’engagent dans la distanciation sociale.

Quel que soit le secteur dans lequel vous vous trouvez, le plan du gouvernement est d’une grande envergure et vous en ressentirez probablement les effets.

Encourager et soutenir les Canadiens pendant l’isolement et la distanciation sociale

Le gouvernement a pris des mesures claires pour encourager la distanciation sociale en milieu de travail. Au cours de son discours, Trudeau a incité les Canadiens à rester à la maison et a apporté des changements au programme d’assurance-emploi (AE), notamment :

  • L’élimination de la période d’attente d’une semaine pour les quarantaines imposées et la nécessité de certificats médicaux,
  • Modifier le Programme de partage du travail de l’AE, qui offre des prestations de l’AE aux travailleurs qui acceptent de réduire leurs heures de travail normales en raison de développements indépendants de la volonté de leurs employeurs, de prolonger l’admissibilité à ces ententes à 76 semaines, d’assouplir les exigences d’admissibilité et de simplifier le processus de demande, et

Ils ont également lancé de nouveaux programmes, tels que :

  • Une Prestation canadienne d’intervention d’urgence, qui fournirait du soutien aux Canadiens qui ont connu des difficultés économiques en raison du coronavirus. L’avantage, qui combine deux avantages annoncés par le premier ministre le 18 mars, couvre un large éventail de travailleurs, permettant aux Canadiens de respirer dans l’économie de s’isoler, de se mettre en quarantaine, de fournir des services de garde d’enfants ou de se soutenir pendant les perturbations du revenu liées à la COVID-19. Les prestations couvrent à la fois les travailleurs salariés, les travailleurs contractuels et les travailleurs autonomes qui ne seraient pas autrement admissibles à l’AE.

Ces mesures sont les bienvenues. Mais il y a des points de préoccupation. Ces soutiens supplémentaires du gouvernement prendront deux à trois semaines à être mis en œuvre, au cours desquelles les Canadiens pourraient avoir un manque de revenu. Le gouvernement doit également fournir aux organisations des précisions sur la façon dont ces programmes s’intègrent à d’autres sources, comme les régimes assurés, les prestations régulières de maladie de l’AE et la protection de la paie. Veuillez noter qu’il existe des programmes de soutien provisoires dans certaines provinces.

Si votre organisation a déménagé ou fait la transition  vers le télétravail, il faudra  soutenir les travailleurs – Mercer peut vous aider. L’isolement prolongé peut avoir des effets profonds sur le bien-être en milieu de travail, aggraver les troubles mentaux préexistants et amplifier l’anxiété chez les travailleurs autrement en bonne santé.

Il existe des solutions numériques que les employeurs peuvent rechercher – parmi celles-ci, la télémédecine, les gymnases virtuels/cours de conditionnement physique et l’accélération des plans d’aide aux employés. Alors que les gouvernements provinciaux cherchent à élargir l’accès à la médecine virtuelle, en partie pour alléger le fardeau sur l’infrastructure de soins de santé existante, les employeurs ont l’occasion de soutenir et de compléter ces efforts avec des avantages sociaux, traditionnels et numériques, dans la mesure du possible.

Gérer les conséquences des fermetures obligatoires

Malgré l’importance de ce plan de sauvetage, l’incertitude économique continue de nuire aux marchés mondiaux. Ces développements du marché ont des répercussions importantes sur la rétention des talents et les prestations de retraite des employés.

De nombreuses organisations ont des capitaux propres dans le cadre de leurs régimes de rémunération, et bien que la liquidité fournie par le gouvernement puisse vous aider à échapper à un croquant de liquidités, les marchés du monde entier continuent de s’effondrer. Si vous offrez des actions dans le cadre de votre rémunération, c’est le moment idéal de passer en revue votre position, sans que vos employés principaux soient ouverts à des offres plus concurrentielles ailleurs.

En ce qui concerne les prestations de retraite des employés, à ce jour, aucun niveau de gouvernement n’a suffisamment abordé les implications de la COVID-19 sur les régimes de retraite. Mais s’ils veulent protéger la retraite des Canadiens, les gouvernements devraient envisager  :

  • Permettre le report à 2021 de tous les paiements spéciaux de 2020 aux régimes de retraite à prestations déterminées (PD), p. ex., les cotisations versées par les employeurs pour financer les déficits. Les employeurs sont probablement confrontés à un resserrement des liquidités à court terme, et malgré l’importante quantité de liquidités maintenant disponible pour les entreprises, ce n’est peut-être pas suffisant. Ce report permettrait aux employeurs d’avoir beaucoup de marge de manœuvre, en particulier dans les secteurs vulnérables ayant des obligations importantes en matière de retraite PD. Afin d’assurer le bien-être financier des retraités, ces employeurs doivent demeurer à flot, afin qu’ils puissent payer leurs obligations PD.
  • Pour les régimes de retraite PD et à cotisations déterminées (CD), le gouvernement fédéral devrait envisager d’augmenter l’âge après lequel une rente doit commencer à être versée ou une personne doit commencer à retirer ses comptes CD (cet âge est actuellement de 71 ans). L’épargne des Canadiens sera touchée par cette crise, et beaucoup pourraient travailler plus longtemps que prévu, ce qui permettrait à ces Canadiens d’avoir beaucoup plus de flexibilité.
  • Pour les régimes CD et les REER, le gouvernement fédéral devrait envisager d’augmenter la limite de cotisation de 18 % du salaire – et le plafond en dollars connexe – pour permettre aux participants du régime d’augmenter leurs cotisations à la lumière des pertes d’actifs qu’ils ont pu subir au cours du dernier mois.

Retour à la normale

L’avenir peut être incertain, mais une chose est sûre : cette pandémie prendra fin. Entre-temps, les organismes doivent chercher à amplifier et à soutenir les efforts des gouvernements et des services de santé publique alors qu’ils luttent contre cette maladie.

Comme toujours, nous demeurons déterminés à vous tenir informé et à vous aider de notre mieux. Si vous avez des questions sur les options qui s’offrent à vous, veuillez cliquer ici pour communiquer avec nous dès aujourd’hui.

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