Baromètre des grands propriétaires d’actifs 2024  

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Nous partageons la façon dont certains des plus grands propriétaires d’actifs au monde répartissent leur capital et gèrent le risque

Le baromètre des grands propriétaires d’actifs de Mercer 2024 vise à faire progresser la discussion et la collaboration autour des décisions de répartition d’actifs, de la gestion des risques et des pratiques de gouvernance des grands propriétaires d’actifs.

À une époque d’incertitude importante sur les marchés mondiaux et face à des risques systémiques – notamment, un contexte monétaire tendu et une attention accrue sur la transition climatique – cette étude sonde l’opinion de 61 grands propriétaires d’actifs1, avec plus de 2 000 milliards de dollars, afin de partager leurs idées importantes et apprentissages clés en fonction de leur positionnement actuel, de leurs plans et de leurs principales préoccupations concernant trois domaines d’intérêt clés. Nous décrivons les trois domaines et les principales conclusions du sondage ci-dessous.

Les grands propriétaires d’actifs (GPA) sont convaincus que leurs portefeuilles sont bien positionnés pour résister à une gamme de chocs au cours de l’année à venir. Les marchés privés jouent un rôle croissant dans la diversification des portefeuilles. Voici quelques-uns des points saillants du rapport :

  • Les GPA croient que leurs portefeuilles sont globalement plus résilients que vulnérables à chaque risque analysé.

  • Au cours des 12 prochains mois, les GPA estiment que leurs portefeuilles sont les plus vulnérables à la stagflation (36 %), à la géopolitique (32 %) et à la volatilité des marchés publics (26 %). Cependant, près des deux tiers croient que leurs portefeuilles sont bien positionnés pour résister à l’impact.

  • Les GPA estiment que leurs portefeuilles sont plus résilients aux fluctuations des devises (83 %), à la croissance mondiale modérée (84 %), aux changements climatiques (84 %) et à l’évolution des valorisations des marchés privés (80 %).

  • 79 % des GPA sont convaincus que leurs portefeuilles sont résilients aux changements de taux d’intérêt, 46 % ajustant la durée des allocations de titres à revenu fixe.

  • 90 % des GPA ont au moins une certaine répartition dans les catégories d’actifs alternatifs, les plus populaires étant l’immobilier (82 %), le capital-investissement (78 %), l’infrastructure (75 %), la dette privée (71 %) et les fonds de couverture (55 %).

  • 39 % des GPA disent qu’ils augmenteront leur allocation au crédit privé, tandis que 27 % prévoient de rester cohérents avec leur pondération actuelle.

  • 34 % des GPA disent qu’ils maintiendront leur exposition actuelle au capital-investissement, et 30 % prévoient l’augmenter.

  • Parmi le petit nombre de répondants qui ont déclaré ne pas avoir d’allocation aux marchés privés, la complexité de cette catégorie d’actifs, le manque d’alignement avec leurs exigences en matière de liquidité et le manque de confiance que les actifs non liquides peuvent être évalués de façon juste ont été les raisons les plus fréquemment citées.

Les grands propriétaires d’actifs (GPA) en sont encore aux premières étapes de l’établissement d’objectifs climatiques, mais l’élan s’accélère. Voici quelques-uns des points saillants du rapport :

  • La majorité des GPA intègrent la durabilité dans leurs pratiques d’investissement et ont fixé, ou prévoient de fixer, un objectif de zéro net fondé sur la science d’ici 2050. Par ailleurs, il y a moins d’engagement envers des objectifs à plus court terme ou des enjeux d’investissement comme la biodiversité et l’investissement d’impact.

  • 63 % des GPA affirment avoir intégré des objectifs d’investissement durable dans leurs politiques de placement.

  • Parmi les GPA qui intègrent des objectifs d’investissement durable dans leurs politiques de placement, plus de la moitié (55 %) ont déjà fixé des objectifs de transition, et 11 % affirment qu’ils le feront au cours des 12 prochains mois.

  • 26 % des GPA prévoient établir des objectifs de transition au cours des deux prochaines années, et seulement 8 % ne prévoient pas d’établir des objectifs de transition climatique.

  • Parmi les GPA qui font explicitement référence à la façon dont ils intègrent les thèmes de durabilité spécifiques dans leur processus, ou qui ont adopté des politiques séparées à cet effet, 87 % intègrent le changement climatique, 71 % incorporent les objectifs de zéro net et 53 % incorporent les politiques liées aux pratiques de travail, à la santé et à la sécurité et aux droits de la personne.

  • Une proportion beaucoup plus faible des GPA tiennent compte de thèmes tels que l’investissement d’impact (39 %) et la biodiversité (16 %). Seulement 29 % incorporent la DEI dans les objectifs d’investissement et moins de la moitié (47 %) incorporent les ODD des Nations Unies.

Les grands propriétaires d’actifs (GPA) préfèrent généralement gérer leurs investissements en utilisant des gestionnaires de placement externes. Il existe également un schéma clair de GPA qui choisissent de gérer à l’interne des catégories d’actifs moins complexes et d’externaliser celles qui nécessitent des équipes d’investissement plus spécialisées. Voici quelques-uns des points saillants du rapport :

  • 41 % des GPA préfèrent une gestion des investissements entièrement par des gestionnaires externes.

  • Les principales raisons de l’impartition comprennent la gestion interne qui nécessite trop de ressources (74 %), le manque de talents et de compétences nécessaires pour gérer les investissements à l’interne (64 %) et le risque de réputation et de gouvernance de la gestion des actifs à l’interne (38 %).

  • L’approche d’impartition diffère entre les grands propriétaires d’actifs en fonction de leur taille. Parmi les GPA supervisant plus de 20 milliards de dollars américains, 36 % ont tous leurs actifs gérés à l’externe et parmi les GPA supervisant entre 5 et 20 milliards de dollars américains, 47 % ont tous leurs actifs gérés à l’externe.

  • La grande majorité des GPA impartie au moins une partie de leur portefeuille à des gestionnaires externes, et seulement un répondant sur dix (11 %) gère plus de 80 % de leur portefeuille par l’intermédiaire d’équipes d’investissement internes.

  • 82 % des répondants impartissent la gestion des investissements en marché privé.

  • Les catégories d’actifs beaucoup plus susceptibles d’être gérées à l’externe au nom d’un GPA comprennent les actions des marchés émergents (90 %), la dette à haut rendement (92 %), la dette des marchés émergents (92 %) et les fonds de couverture/rendement absolu (93 %).

  • Les catégories d’actifs les plus souvent gérées par les équipes internes sont les obligations d’État (43 %), les actifs réels (33 %) et le crédit de qualité supérieure (26 %).

Rapport sur le baromètre des grands propriétaires d’actifs 2024

Les propriétaires d’actifs ayant plus de 2 000 milliards de dollars d’actifs sous propriété partagent des informations sur leur positionnement actuel, leurs plans et leurs principales préoccupations sur trois domaines d’intérêt clés.
La grande majorité des grands propriétaires d’actifs détiennent déjà d’importantes participations sur les marchés privés et, au cours des 12 prochains mois, 39 % prévoient d’augmenter leur répartition au crédit privé et 30 % au capital-investissement.
David Scopelliti

Chef mondial du crédit privé

Perspectives basées sur des thèmes d’investissement clés

  • Résistance du portefeuille et gestion du risque

    Tous considèrent que leurs portefeuilles sont résilients face aux divers risques du marché au cours des 12 prochains mois et des trois à cinq prochaines années, et la plupart ont pris des mesures proactives au cours de la dernière année pour protéger les portefeuilles contre les risques d’inflation et de liquidité.
  • Diversification par le biais des marchés privés

    La plupart prévoient d’augmenter considérablement les allocations aux titres de dette privée, au capital-investissement et à l’infrastructure pour aider à diversifier les portefeuilles. Cependant, il y a des préoccupations concernant les actions américaines, les actions britanniques et l’immobilier; certain régimes de retraite cherchant à sortir de ces catégories d’actifs pour tenter de réduire le risque.
  • Une voie vers un investissement durable 

    Beaucoup sont prêts à augmenter considérablement l’allocation aux stratégies d’investissement durable. Cependant, parmi ceux qui ont actuellement des objectifs d’investissement durable, seulement environ la moitié ont fixé des objectifs de transition et encore moins mettent en œuvre les étapes nécessaires pour les atteindre.
  • Considérations en matière de diversité, d’équité et d’inclusion

    La plupart n’ont pas d’objectifs d’investissement en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), mais les investisseurs de plus de 20 milliards de dollars qui ont tendance à adopter tôt et à établir des tendances, s’y penchent, ce qui signifie qu’une analyse comparative rigoureuse de la DEI pourrait devenir un domaine d’intérêt croissant.
  • Gérer les risques liés au « Middle Office »

    Beaucoup considèrent les risques liés au « Middle Office » comme assez importants, y compris la gouvernance, les opérations, les talents et la réglementation. Cependant, peu d’entre eux ont pris les mesures nécessaires pour faire évaluer leur rendement et leurs capacités de placement de manière indépendante et externe.
  • Impartition aux partenaires d’investissement

    Beaucoup préfèrent externaliser leurs capacités d’investissement plutôt que de gérer les portefeuilles à l’interne, en particulier dans les catégories d’actifs complexes et gourmandes en ressources, compte tenu des contraintes de ressources et du manque de talents et de compétences nécessaires pour gérer ces investissements.

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