Selon Mercer, les grands propriétaires d’actifs ont un intérêt accru envers les marchés privés alors qu’ils font face à des risques économiques et géopolitiques. 

TORONTO, 28 avril 2025 — Mercer, une entreprise de Marsh McLennan (NYSE : MMC) et un chef de file mondial qui aide ses clients à atteindre leurs objectifs d’investissement, à façonner l’avenir du travail et à améliorer la santé et la retraite de leurs employés, a publié aujourd’hui son baromètre 2025 des grands propriétaires d’actifs. Les grands propriétaires d’actifs interrogés, représentant plus de 2 billions de dollars d’actifs collectivement, offrent des renseignements précieux sur la prise de décision en matière d’investissement. Bien que les grands propriétaires d’actifs partagent des points de vue communs sur les risques mondiaux, des différences régionales dans les stratégies de répartition sont apparentes. 

Eimear Walsh, directrice des investissements de Mercer Europe, a déclaré : « Les marchés des actions, des titres à revenu fixe et des devises connaissent une volatilité extrême en raison des tensions commerciales, mais, d’après nos données, nous constatons que les grands propriétaires d’actifs restent positionnés à long terme et semblent largement énergiques quant aux mouvements du marché à court terme. Cela dit, au cours de l’année à venir, ceux-ci prévoient d’apporter des ajustements stratégiques à leurs portefeuille, tout comme ils l’ont fait l’an dernier, afin d’atténuer les risques et d’exploiter les opportunités qu’ils voient émerger. »

Les grands propriétaires d’actifs demeurent convaincus que leurs portefeuilles sont bien positionnés pour résister à une gamme de chocs au cours de l’année à venir. Cependant, ils se considèrent plus vulnérables qu’il y a un an à plusieurs risques clés au cours des 12 prochains mois, y compris les risques géopolitiques (35 % contre 31 % en 2024), l’inflation (31 % contre 22 %) et le resserrement des politiques monétaires (30 % contre 23 %). Sur une période de trois à cinq ans, leur perception de vulnérabilité à la plupart des risques a légèrement augmenté. Notamment, les risques réglementaires ont été cités par 32 % des propriétaires d’actifs intérrogés, en hausse significative par rapport à 20 % dans le sondage de l’an dernier. Cela suggère que les propriétaires d’actifs ne sont pas certains de l’orientation future de la réglementation (après une année de changements politiques importants) et de son impact potentiel sur les portefeuilles. 

Au cours de la dernière année, les propriétaires d’actifs ont pris diverses mesures pour protéger leurs portefeuilles contre les risques, y compris l’ajustement de la durée des titres à revenu fixe (53 %) et l’ajustement de l’exposition géographique des actifs (47 %). Près de la moitié (45 %) des répondants ont augmenté leur répartition envers les marchés privés, une tendance qui devrait se poursuivre en 2025. 

Au cours des 12 prochains mois, près de la moitié (47 %) d’entre-eux prévoient une augmentation de la répartition de leur portefeuille envers la dette ou le crédit privé, tandis que 46 % s’attendent à augmenter leur répartition dans les infrastructures. Cela est particulièrement prononcé parmi les plus grands propriétaires d’actifs; 70 % de ceux qui ont plus de 20 milliards de dollars sous gestion ont l’intention d’augmenter les allocations à la dette ou au crédit privé au cours des 12 prochains mois, et 63 % ont l’intention d’investir plus fortement dans les infrastructures.

« Seulement cinq pour cent des propriétaires d’actifs interrogés gèrent leurs investissements entièrement à l’interne », a déclaré Rich Nuzum, Chef des investissements de Mercer et stratège en chef mondial des investissements. Il a ajouté : « Dans un environnement de placement de plus en plus complexe, nous constatons un intérêt important au sein des propriétaires d’actifs pour la gestion déléguée des investissements, surtout pour les catégories d’actifs plus complexes qui sont souvent gérées par des équipes externes. »

Bien qu’ils aient largement confiance en leur résilience, les investisseurs européens font preuve d’un degré de préoccupation plus élevé en ce qui concerne les risques que leurs pairs aux États-Unis; 43 % estiment que leurs portefeuilles sont vulnérables aux menaces géopolitiques au cours des trois à cinq prochaines années, comparativement à seulement 18 % aux États-Unis. 

Contrairement à ceux des États-Unis et du Royaume-Uni, les propriétaires d’actifs européens semblent plus positifs à l’idée d’investir dans les actions de leur marché intérieur. Trente-quatre pour cent des propriétaires d’actifs basés en Europe s’attendent à augmenter leurs allocations aux actions européennes au cours des 12 prochains mois. En moyenne, les investisseurs aux États-Unis et au Royaume-Uni sont plus susceptibles de réduire les répartitions à leurs marchés boursiers nationaux. 

Il y a également des signaux que les propriétaires d’actifs européens, qui pourraient avoir eu une réparition aux marchés privés plus limitée par rapport à leurs pairs américains, chercheraient maintenant à combler cet écart. Près de la moitié (48 %) des propriétaires d’actifs européens ont attribué des investissements aux marchés privés au cours des 12 derniers mois, comparativement à 27 % de ceux basés aux États-Unis. 

Plus de deux cinquièmes (43 %) des propriétaires d’actifs interrogés croient que l’IA sera un facteur très influent sur l’environnement macroéconomique au cours des cinq à dix prochaines années, soit plus que la géopolitique (34 %) et la transition énergétique/le changement climatique (34 %). Malgré ce sentiment, plus des deux tiers (69 %) affirment qu’ils n’ont ni mis en œuvre ni commencé à développer des politiques d’IA. 

Les plus grands propriétaires d’actifs (avec des actifs sous gestion dépassant 20 milliards de dollars) sont plus susceptibles d’intégrer des objectifs de durabilité dans leurs objectifs d’investissement, 81 % incluant ces objectifs dans leurs politiques, comparativement à 64 % parmi les plus petits propriétaires d’actifs. De plus, au cours des 12 prochains mois, près d’un quart (24 %) des propriétaires d’actifs ont l’intention d’augmenter leur répartition en fonds ESG/durables, et 29 % s’attendent à augmenter leur exposition aux stratégies d’impact.

Malgré cela, le nombre de ceux qui ont l’intention d’établir une transition climatique et des objectifs nets nuls est en baisse. Plus d’un tiers (39 %) ne prévoient pas de fixer des objectifs nets nuls (contre 29 % l’an dernier), et près de quatre sur dix (39 %) ne prévoient pas de fixer des objectifs de transition climatique (contre 8 % l’an dernier). 

La recherche pour le baromètre des grands propriétaires d’actifs 2025 a été menée par le biais d’un sondage en ligne du 1er octobre 2024 au 15 janvier 2025. 74 organisations de plus de 16 pays ont répondu. Les répondants sont définis comme ayant environ 2 milliards de dollars ou plus sous gestion, et comprennent des fonds de pension, des assureurs, des organismes sans but lucratif, des gestionnaires de patrimoine et des fonds souverains. 

Mercer, une entreprise de Marsh McLennan (NYSE : MMC), est un chef de file mondial qui aide les clients à atteindre leurs objectifs d’investissement, à façonner l’avenir du travail et à améliorer les résultats en matière de santé et de retraite pour leurs employés. Marsh McLennan est un chef de file mondial en matière de risques, de stratégie et de personnel, conseillant des clients dans 130 pays dans quatre entreprises : Marsh, Guy Carpenter, Mercer et Oliver Wyman. Avec des revenus annuels de plus de 24 milliards de dollars et plus de 90 000 collègues, Marsh McLennan aide à bâtir la confiance pour prospérer grâce au pouvoir de la perspective. Pour en savoir plus, visitez mercer.com ou suivez sur LinkedIn et X.

 

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