De nouvelles données révèlent que les employeurs prévoient des budgets d’augmentations salariales plus modestes en 2024 en raison de l’assouplissement des pressions exercées sur le marché du travail
Mercer a publié aujourd’hui les résultats de son Enquête du mois d'août 2023 sur la planification de la rémunération au Canada dans le cadre des enquêtes QuickPulse™, qui révèle que, bien que les questions liées au coût de la vie demeurent au cœur des préoccupations de nombreux Canadiens, les employeurs prévoient une augmentation annuelle plus modeste de leurs budgets d’augmentations salariales totales et au mérite par rapport à 2023.
Les employeurs canadiens anticipent un budget de 3,3 % pour les augmentations au mérite et de 3,7 % pour l’augmentation totale en 2024, comparativement à 3,6 % et 4,1 %, respectivement, pour 2023, pour les travailleurs non syndiqués. Les budgets d’augmentations salariales totales comprennent les augmentations au mérite ainsi que d’autres augmentations du salaire de base, comme les promotions et les rajustements relatifs au coût de la vie. Bien que le marché du travail du Canada soit toujours extrêmement tendu, des indices montrent qu’il se stabilise. Par conséquent, l’utilisation d’augmentations salariales pour répondre aux pressions exercées sur le marché du travail a diminué.
« Face à l’incertitude économique et à la réduction des pressions exercées sur le marché du travail, les budgets de rémunération des employeurs semblent revenir aux niveaux d’avant la pandémie, explique Luc Lapalme, conseiller principal, en rémunération – Carrière de Mercer Canada. Si le marché du travail canadien continue de se détendre au cours des prochains mois, il pourrait réduire encore davantage la pression sur les budgets d’augmentations salariales de 2024. »
L’Enquête souligne également que la transparence salariale est une priorité émergente pour les employeurs canadiens. La Colombie-Britannique est l’une des premières provinces à avoir adopté une loi sur la transparence salariale exigeant que les employeurs affichent des échelles salariales sur les offres d’emploi annoncées publiquement. La loi entre en vigueur le 1er novembre 2023.
L’Enquête a révélé que de nombreux employeurs canadiens adoptent une approche moins proactive, et que seulement 30 % d’entre eux estiment qu’ils devraient intégrer la transparence dans leur philosophie de rémunération et de talent. De plus, 51 % des employeurs n’ont pas l’intention d’aller plus loin dans la transparence salariale que ce qu’exige la loi locale. Cependant, au cours de la dernière année, le nombre d’entreprises canadiennes qui ont déclaré avoir communiqué les échelles salariales dans les affichages de postes a presque doublé, passant de 8 % à 15 %.
« La législation sur la transparence salariale continue de pousser les employeurs à faire avancer rapidement leurs politiques, ajoute Luc Lapalme. Non seulement les employeurs qui prennent des mesures proactives auront une longueur d’avance sur les futures lois potentielles, mais la transparence salariale favorise une culture de confiance et améliore la perception des employés quant à l’équité, ce qui est essentiel pour attirer des candidats et, en fin de compte, générer un plus haut taux d’engagement. »
L’Enquête sur la planification de la rémunération de Mercer comprend des données de plus de 500 organisations de différentes envergures qui exercent leurs activités dans 15 secteurs. Vous pouvez accéder à d’autres constatations tirées de l’Enquête ici (contenu en anglais).
Pour en savoir plus sur les résultats de l’Enquête et obtenir des conseils directement des responsables du domaine d’activité de Mercer, nous vous invitons à vous inscrire au webinaire Signature de Mercer : Repenser l’avenir : La rémunération globale en mode accéléré.