Sondage 2023 sur les investissements de fonds de dotation et de fondations 

Les investisseurs de fonds de dotation et fondations ont des préoccupations accrues concernant les risques à court terme suscités par l’inflation, le potentiel de récession, la volatilité continue des marchés et l’évolution des risques géopolitiques. Voici quelques-uns des points saillants du rapport :

• Plus de la moitié (52 %) des organisations prévoient augmenter leurs objectifs de dépenses au cours des trois prochaines années.
• Plus de la moitié (54 %) des organisations considèrent comme un risque élevé l’atteinte d’un niveau de rendement des placements suffisant pour répondre aux besoins de dépenses.
• À la suite d’une série d’événements météorologiques extrêmes et de catastrophes naturelles dans toutes les régions en 2023, plus de la moitié (54 %) des organisations estiment que le changement climatique constituera un risque marqué pour les portefeuilles au cours des 12 prochains mois.

Les investisseurs de fonds de dotation et de fondations considèrent la diversification comme une composante de base – sinon la composante principale – pour stimuler la croissance à long terme de l’ensemble des portefeuilles.  Voici quelques-uns des faits saillants du rapport :

• Les répartitions qui vont au-delà des placements traditionnels dans les actions et les obligations des marchés développés, tels que dans les marchés privés, les placements alternatifset les marchés émergents, varient fortement selon la taille des portefeuilles, soulignant les défis pour les organisations de moindre taille d’avoir accès à ces types de placement.  
• Au cours des trois dernières années, plus d’organisations (68 %) ont augmenté la répartition de leurs actifs dans les marchés privés que dans toute autre catégorie d’actifs 
• 41 % des organisations prévoient introduire ou augmenter la répartition de leurs portefeuilles dans des stratégies ESG et durables au cours des trois prochaines années et 60 % des organisations qui ont de telles répartitions prévoient les accroître.

Les investisseurs de fonds de dotation et fondations continuent d’augmenter leurs répartitions dans les marchés privés dans un contexte d’incertitude à court terme. Voici quelques-uns des faits saillants du rapport :

• Plus de la moitié (58 %) des organisations investissent dans des actifs des marchés privés ou envisagent d’y investir au cours des 12 prochains mois. Cet proportion augmente à 90 % des portefeuilles de fonds de dotation et de fondations de plus de un milliard de dollars, et 75 % des portefeuilles entre 100 et 250 millions de dollars.
• Les organisations qui investissent déjà dans les marchés privés ont une expérience extrêmement positive, et parmi celles-ci, près de quatre sur cinq (79 %) jugent que le rendement obtenu compense adéquatement le risque de liquidité.
• Les organisations sont très à l’aise avec les périodes d’immobilisation prolongées sur les marchés privés et près des trois quarts des organisations (73 %), peu importe leur taille, s’entendent pour dire que le rendement compense les frais élevés.

Les investisseurs de fonds de dotation et fondations se tournent vers l’investissement durable et la transition zéro émission nette pour harmoniser leurs portefeuilles avec la mission de leurs organisations, quoique les approches diffèrent grandement selon les investisseurs. Voici quelques-uns des faits saillants du rapport :

• Un quart (26 %) cite l’investissement d’impact comme le mécanisme qu’ils utilisent pour harmoniser leur portefeuille avec la mission de leur organisation. À l’échelle mondiale, cependant, l’investissement d’impact n’est pas répandu dans l’ensemble des portefeuilles de fonds de dotation et de fondations; près des deux tiers (62 % des organisations) n’ont aucune répartition dans les stratégies ou les projets d’impact.
• Les préoccupations concernant les répercussions sur le rendement, le manque de données solides et le profil de risque des actifs sont les obstacles les plus cités par les investisseurs ou ceux qui ont l’intention d’investir dans des stratégies précises.
• Seulement 15 % des organisations ont fixé un objectif zéro émission nette fondé sur la science dans l’ensemble de leurs portefeuilles; un cinquième (21 %) a mis en œuvre un cadre de DEI dans son programme d’investissement.
• Selon les organisations, la transition climatique est l’enjeu social qui pourrait être le mieux soutenu par la répartition d’actifs; et cet enjeu est de la plus haute importance pour les organisations au Royaume-Uni, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans toute la région de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie (AMEA).