Investieren in Infrastruktur – drei Mythen, die Sie besser ignorieren 

Artikel aus dem Magazin «SPHERE»

Geringe Volatilität, Inflationsschutz, niedrige Korrelation zu anderen Anlageklassen und ein Substanzwert: Für Investoren mit einem langen Zeithorizont bieten Infrastrukturinvestitionen ein starkes Wertversprechen. Dennoch halten sich einige Mythen rund um diese Anlageklasse hartnäckig – Zeit, mit ihnen aufzuräumen.

Mythos 1

Infrastrukturanlagen lassen sich von gewöhnlichen Private Equity-Anlagen nicht unterscheiden.
Infrastrukturinvestments haben das Ziel, langfristig planbare, stabile und inflationsgeschützte Erträge zu erzielen. Die Klassifizierung als Infrastruktur ist insbesondere bei Anlagen in stark regulierten Segmenten wie z.B. Wasser, Mautstrassen oder Telekommunikation relativ eindeutig. Bei Anlagen mit einem höheren Marktrisiko wie Energie oder Logistik kann die Abgrenzung zu Private Equity schwerer fallen. Branchenweit anerkannte Prüfungsaspekte können helfen, eine Klassifizierung vorzunehmen: Leistet der Anlagegegenstand einen wesentlichen Dienst für die Gesellschaft? Sind die Eintrittsbarrieren hoch und der Wettbewerb begrenzt? Sind die Cashflows vorhersehbar und stabil? Ist die Anlage widerstandsfähig gegen Konjunkturzyklen?

Mythos 2

Die zunehmende Anzahl an GP-led Secondaries dient in erster Linie dem Interesse des Managers und nicht dem der Anleger.
Fortführungsfonds entstanden zwar bereits in den frühen 2000er, um problematische Vermögenswerte aus geschlossenen Fonds ohne grössere Abschreibungen auszulagern, doch war dieser Trend nicht von langer Dauer. Seit 2018 nutzen General Partner (GPs) solche Strukturen vermehrt, um vom weiteren Wachstumspotenzial ihrer stärksten Vermögenswerte profitieren zu können und entsprechende Folgeinvestitionen zu tätigen. Im Gegensatz zu Co-Investments in neue Vermögenswerte bieten GP-led Secondaries den Vorteil, dass der GP die Risiken und Chancen der zugrunde liegenden Anlage kennt. Zusätzlich wird die Preisfindung durch am Fortführungsfonds interessierte Investoren auf Grundlage der bisherigen Erfolgsbilanz eines GPs bestimmt und GPs und Anleger verfolgen dasselbe Ziel, da die GPs die durch den Transfer generierten Erlöse typischerweise in den Fortführungsfonds reinvestieren. Jüngste Studien haben gezeigt, dass GP-led Secondaries im Vergleich zu anderen Privatmarkttransaktionen ein geringeres Investitionsrisiko und potenziell höhere Renditen aufweisen.

Mythos 3

Der Hype um die Energiewende ist vorbei. Der Markt ist überhitzt und die Renditen sind nicht attraktiv.
Laut der Internationalen Energieagentur werden die energiebedingten CO2-Emissionen erst 2024 ihren Höhepunkt erreichen und ein weiterer signifikanter Ausbau kohlenstoffarmer Stromerzeugung wird prognostiziert. Dies schafft Investitionsmöglichkeiten. Es stimmt zwar, dass die erzielbaren Renditen oft niedrig sind und mögliche Investitionsrisiken nicht immer ausreichend kompensieren, dies gilt aber nur für Anlagen, die bereits in Betrieb sind. Es gibt verschiedene Möglichkeiten, die Renditeaussichten zu verbessern, wie Investitionen zu anderen Zeitpunkten in der Wertschöpfungskette, z.B. in die Entwicklung und den Bau erneuerbarer Energien oder das Repowering bestehender Anlagen. Mit Ausweitung der Investitionsmöglichkeiten hat sich auch die Abdeckung durch spezialisierte Fondsmanager erhöht, was Investoren eine bessere Vergleichbarkeit und breitere Zugangsmöglichkeiten schafft.
Investments

Artikel aus dem Magazin «SPHERE»

Der Artikel ist ursprünglich im Magazin «SPHERE» erschienen. Seit der Gründung im Jahr 2016 unterstützt und vernetzt SPHERE die Community der Schweizer Finanzbranche. SPHERE ermöglicht den Austausch, sei es mit dem vierteljährlich erscheinenden Magazin, den beiden Sonderausgaben für institutionelle Anleger, der Website, den Newsletter und den Veranstaltungen, die das ganze Jahr hindurch durchgeführt werden.

Investir dans les infrastructures – trois préjugés à oublier

Un article du magazine « SPHERE »

Peu de volatilité, protection contre l’inflation, faible corrélation avec les autres classes d’actifs et existence d’une valeur intrinsèque : pour les investisseurs au long cours, la proposition de valeur des placements d’infrastructure ne manque pas d’atouts. Pourtant, les préjugés à l’égard de la classe d’actifs ont la vie dure. Nous tirons les choses au clair pour vous.

Préjugé n°1

Il n’est pas simple de distinguer les investissements d’infrastructure des placements de private equity habituels.
Les investissements d’infrastructure ont pour objectif de dégager des revenus prévisibles sur le long terme, stables et protégés contre l’inflation. La classification parmi les actifs d’infrastructure est relativement évidente lorsqu’il s’agit de segments strictement réglementés tels que l’eau, les routes à péage ou les télécommunications. Mais la distinction avec le private equity peut être plus difficile à établir lorsque le risque de marché est accru, par exemple dans les secteurs de l’énergie ou de la logistique. Certains critères reconnus dans la branche peuvent faciliter la classification : l’objet du placement fournit-il un service important à la société ? Est-ce que les barrières à l’entrée sont élevées et la concurrence limitée ? Les cash flows sont-ils prévisibles et stables ? Le placement est-il peu sensibleaux cycles conjoncturels ?

Préjugé n°2

L’essor des transactions secondaires « GP-led » profite avant tout au gérant, au détriment de l’investisseur.
A l’origine, au début des années 2000, les fonds de continuation servaient à recueillir les actifs problématiques de fonds fermés sans amortissements importants. Toutefois, cette tendance a été de courte durée. Depuis 2018, les General Partners (GP) recourent fréquemment à ces structures afin d’exploiter le potentiel de croissance de leurs actifs les plus performants et d’effectuer des investissements de suivi correspondants. Contrairement aux co-investissements dans de nouveaux actifs, les risques et opportunités sous-jacents des transactions secondaires « GP-led » présentent l’avantage d’être connus. Par ailleurs, ce sont les investisseurs intéressés qui fixent le prix du fonds de continuation en s’appuyant sur l’historique de performance du GP. Enfin, gérants et investisseurs poursuivent le même objectif, puisque les GP réinvestissent généralement les produits du transfert dans le fonds de continuation. Selon des études récentes, les transactions secondaires « GP-led » présentent un risque d’investissement moindre et un potentiel de rendement plus élevé que d’autres transactions de private equity.

Préjugé n°3

L’engouement suscité par le tournant énergétique est passé. Le marché est en surchauffe et les rendements ne sont pas intéressants.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, les émissions de CO2 liées à la consommation d’énergie atteindront leur point culminant en 2024, tandis que les capacités de production d’électricité bas-carbone devraient maintenir leur rythme de forte croissance. Les opportunités d’investissement ne manquent donc pas. Il est vrai que les rendements potentiels sont souvent faibles et ne compensent pas toujours les risques d’investissement, mais ce constat ne s’applique qu’aux actifs en exploitation. Il existe différentes manières d’améliorer les perspectives de rendement, par exemple en investissant à d’autres moments dans la chaîne de valeur (développement et construction d’infrastructures d’énergies renouvelables, repowering d’installations existantes, etc.). Les gérants spécialisés ont augmenté leur couverture à mesure que les opportunités d’investissement se sont élargies, offrant aux investisseurs une meilleure comparabilité et davantage de points d’accès.
Investments

Un article du magazine « SPHERE »

L'article original a été publié dans le magazine « SPHERE ». Depuis sa création en 2016, SPHERE anime la communauté des pairs de la finance suisse. Elle leur propose en français et en allemand différents espaces d’échange avec un magazine, des hors-série réservés aux Institutionnels, un site web et des évènements organisés tout au long de l’année pour aborder de nombreuses thématiques.
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Julia Schiffer
Leonard Niesel
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